Zones de Solidarité en Charente-Maritime |
DREAL Poitou-Charentes
Mission
Etude - Prospective
Équipe
Julie Colin : Paysagiste (mand.) GEOS AEL : géographe HYDRATEC : BET Hydraulique Activité libérale |
Vue perspective de l'aménagement proposé - ZDS des Sables de Bourg Chapon
Charron, commune rurale au bord de l’Anse de l’Aiguillon, est caractérisée par son bâti implanté sur les anciennes îles du Golfe des Pictons, et son environnement pastoral et agricole installé sur les polders, gagnés au cours des siècles sur l’estuaire de la Sèvre Niortaise.
Le territoire communal a été lourdement impacté par la création des zones de solidarité : une soixantaine d’hectares ont été identifiés par le rapport Pitié, et les déconstructions ont concerné deux grands secteurs totalisant 28 hectares. La commune a ainsi perdu en quelques années une part importante de ses habitants et de son tissu bâti, et d’immenses emprises se trouvent en attente d’un nouvel usage.
Au vu du contexte agricole présent sur la commune (agriculture céréalière, élevage ovin, bovin et pâturage équin), la mise en gestion des emprises déconstruites s’est naturellement orientée vers des solutions de type pâturage extensif et mise en culture progressive. Dans certains cas, un simple retour à des prairies naturelles fauchées annuellement a été préféré. Et ponctuellement, dans les parcelles les plus proches des lieux d’habitation, des jardins publics ont été imaginés, ainsi que des boisements, de manière à structurer les espaces dont le bâti avait disparu.
Au vu du contexte agricole présent sur la commune (agriculture céréalière, élevage ovin, bovin et pâturage équin), la mise en gestion des emprises déconstruites s’est naturellement orientée vers des solutions de type pâturage extensif et mise en culture progressive. Dans certains cas, un simple retour à des prairies naturelles fauchées annuellement a été préféré. Et ponctuellement, dans les parcelles les plus proches des lieux d’habitation, des jardins publics ont été imaginés, ainsi que des boisements, de manière à structurer les espaces dont le bâti avait disparu.